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L'HISTOIRE DES SERRES DES FER AU MOYEN-AGE
476-1492

Ancre 1

Olivier, le sage

Seigneur de Puget-Théniers

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                Olivier est chevalier paladin, Seigneur de Puget-Théniers .

       Sa devise " Semper Sapiens " ( Toujours Sage ).

      Errant à la recherche d'aventures et d'opportunités, il a prouvé sa valeur à ses pairs.

Avec un courage émérite, Olivier parcourt les régions en quête d'aventures, de romances   d'un soir pour se prouver à lui même qu'il n'a rien perdu de son sens chevaleresque.

          Olivier, parfois nommé Olivier le sage par opposition à Roland, dit le Preux, est un chevalier fictif de chanson de geste du Cycle carolingien, particulièrement présent dans le poème épique de La Chanson de Roland. Il est traditionnellement représenté comme l’ami intime de Roland, son confident et conseiller ainsi qu’un des douze chevaliers compagnons de Charlemagne, ou Douze preux. Olivier est le frère d’Aude, la fiancée de Roland. Tout comme Roland, il est tué lors de la bataille de Roncevaux. Certains spécialistes relient l’origine de son nom à l’olivier, symbole biblique de la sagesse divine.

         Son épée porte le nom de Hauteclaire dans La Chanson de Roland, et Talhaprima dans Roland à Saragosse

         Contrairement à Roland, qui est généralement décrit comme un être d’un courage téméraire, Olivier se démarque par sa sagesse et son sang-froid au combat. Il dit à Roland que « la bravoure raisonnable n'est pas la folie, et la sage mesure vaut mieux que la témérité".

Ancre 2

Sidonie, l'audacieuse

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Fille de Girard, l’oncle d’Olivier, qui est en guerre constante contre Charlemagne, son suzerain, depuis sept ans. Les deux adversaires décident de mettre fin au conflit par un duel entre leurs deux champions. Olivier, provenant du Comté de Vienne, et Roland de Bretagne, sont respectivement choisis par Girard et Charlemagne. Les champions s'affrontent en duel mais nul ne parvient à vaincre son adversaire. Reconnaissant chacun la vaillance et la noblesse de l’autre, ils se jurent mutuellement leur amitié, et parviennent à rétablir la paix entre leurs oncles.

Ancre 3

Hugues II, le juste      Comte de Rodez

Agnes, la volontaire

Comtesse de Rodez

       Comté
           de
       RODEZ

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              Entre le VIIIe et VIe siècle avant j-c, les Rutènes, peuple de farouches guerriers celtes, ont colonisé le Rouergue avec des habitats fortifiés surélevés, il en va ainsi de la butte de Rodez. 

       Les Rutènes comptaient parmi les grandes tribus gauloises. Ils étaient alliés aux Arvernes, la tribu de Vercingétorix.

      Charlemagne incorpora le Rouergue en 778 au royaume d'Aquitaine et y établit des comtes qui, d'abord viagers, s'érigèrent par la suite en seigneurs héréditaires de leur comté.

      Raymond de Saint-Gilles, en partant pour la croisade, avait engagé à Richard III, fils puîné de Béranger vicomte de Millau et de Rodez, la partie de la ville de Rodez appelée le Bourg et quelques châteaux.

 

De là l'origine du comté de Rodez, car le vicomte Richard III prit le titre de comte de Rodez en 1112.

       L'aîné  de Richard, Hugues Ier de Rodez,  fût comte de Rodez de 1132 à 1159 puis, son fils, Hugues le deuxième, né en 1135,  lui succéda de  1159 à 1208. Il fût Comte de Rodez, Vicomte en partie de Carlat et de Creyssels et vicomte de Lodève de 1159 à 1188.

       Sa devise " Semper Iustus"  ( Toujours Juste )

       En 1164, il signale sa valeur auprès du roi de France, Louis VII, contre les anglais qui désolaient le Rouergue. Il livre bataille auprès de ses amis Olivier (Seigneur de Puget-Théniers) et Eudes Ier (Seigneur de Champlitte), venus lui prêter main forte.

      Vers 1164, il institua avec son frère, évêque de Rodez, les nobles et les prélats de son comté un "Commun de paix" sous forme de taxes destinées à promouvoir la sécurité, la loi et l'ordre dans son comté. Il fonde en 1170, avec l'approbation du Pape Alexandre III, l'abbaye de Bonnecombe.

      En 1154, il épousa Agnes d'Auvergne, fille de Guillaumes VIII, comte d'Auvergne et  d'Anne de Nevers (fille de Guillaume II, Comte de Nevers).

      Pour son mariage, Hugues II, reçu en cadeau, son épée, Justice, de la part de son ami Elie de Montbrun: Maître en Rouergue, Commandeur des templiers de la commanderie de Sainte Eulalie dans le Comté de Rodez.

     La comtesse Agnes, manie parfaitement le sens de la rhétorique. 

     Sa devise "Semper Voluntaruim" ( Toujours Volontaire )

     Elle s'en sert lors d'échanges aussi bien avec des alliés qu'avec des ennemis.

     Sa simple présence dans une sphère de pouvoir s'affirme et lui permet d'acquérir un pouvoir d'action.

     Elle va naturellement rayonner par sa capacité d'analyse qui permet souvent de trouver de nouvelles idées.

     Elle joue un rôle actif dans les relations diplomatiques, auxquelles son mari l'associe régulièrement .

     Le comte et la comtesse, de par leurs qualités ont su développer en leurs 3 enfants ; Armand, Hugues le troisième et Andréa ; des capacités physiques et intellectuelles, qu'ils exploitent.

Ces aptitudes font la fierté de leurs parents et les aident à accomplir leur destinée.

C'est ainsi que la maison Rodez inscrira son emprunte à tout jamais dans l'histoire.

Ancre 4

Hugues III, le vaillant
Chevalier et futur Comte de Rodez

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                 Hugues III de Rodez, jeune Chevalier sur les traces de son père, Hugues II (comte de Rodez).

       Sa devise " Semper Fortis "  ( Toujours Vaillant ). 

       Il aspire à devenir comte le moment venu. Toujours armé de sa fidèle épée "Dragon" offerte lors de son adoubement par son mentor: Olivier dit le sage "Seigneur de Pujet-Thenier". Il ne manque pas d'occasions pour prouver son courage et sa vaillance.

   

    Il participe entre autre à la troisième croisade, menée par le Roi de France Philippe II Auguste de 1190 à fin 1191 pour la France. Il combat vaillamment durant le siège de Saint Jean d'Acre, ce qui lui valût d'ailleurs son surnom: Le Vaillant.

Par ses nombreux faits d'armes, il contribue à la gloire de sa famille et fait la fierté de son père.

Andréa,l'habile
Maître Archer.

 

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            Andréa, fascinée par la légende de Dame Carcasse, décide de suivre la même voie et devient maître archer de renom.

      Sa devise " Semper Peritus "  (Toujours Habile )

      Grâce à l'influence de son père (Hugues II, Comte de Rodez) auprès du roi de France (Philippe Auguste), elle participe à la campagne militaire, de 1202 à 1204, pour la conquête de la Normandie. Elle s'illustre notamment durant le siège de Château Gaillard, durant lequel, elle est à la tête d'une compagnie d'archers qui inflige par d'habiles tactiques, de lourdes pertes à l'ennemi, contribuant ainsi grandement à la victoire de la France.

Le roi séduit par sa vaillance et son habileté, lui demande de faire partie de sa garde personnelle, pour la plus grande fierté de ses parents.

                                    La légende de dame Carcas

                    Charlemagne et son armée étaient aux portes de la ville de Carcassonne afin de la prendre, cette dernière était alors aux mains des Arabes. La cité de Carcassonne avait pour roi un musulman du nom de Ballak. Ce dernier apprenant l'arrivée des troupes franques de Charlemagne, part à sa rencontre avec son armée mais est défait par l'empereur ; lui et tous ses hommes périssent durant la bataille. Dame Carcas, l'épouse de Ballak, apprenant la mort de son mari organise la défense de la cité.

                     La Princesse Carcas aurait d'abord utilisé une ruse consistant en la réalisation d'hommes de paille, chacun avec son arbalète, qu'elle fait fabriquer et placer dans chaque tour de l'enceinte. Faisant le tour des murailles, elle ne cesse de décocher des traits sur les ennemis en faisant croire qu'ils sont tirés par ces faux soldats, afin de décourager les assiegers.

                      Le siège mené par les Francs s'éternise et il dure depuis déjà cinq ans. Au début de la sixième année la nourriture et l'eau se font de plus en plus rares et la plupart des soldats de la cité sont morts. Dame Carcas aurait eu alors l'idée de faire l'inventaire de toutes les réserves qui lui restent. La ville étant sarrasine une part de la population, musulmane, ne consomme pas de porc. Les villageois amènent ainsi à Dame Carcas un pourceau et un sac de blé. Elle fait engraisser le porc avec le sac de blé puis le précipite depuis la plus haute tour de la Cité au pied des remparts extérieurs.

                      Charlemagne et ses hommes, croyant que la Cité déborde encore de vivres au point de gaspiller un porc nourri au blé, lève le siège. Voyant l'armée de Charlemagne quitter la plaine devant la Cité, Dame Carcas remplie de joie par la victoire de son stratagème décide de faire sonner toutes les cloches de la ville. Un des hommes de Charlemagne se serait alors écrié « Carcas sonne ! », d'où le nom de la Cité.

           

Ancre 5

Elie de Montbrun, le pieux
Maître en Rouergue.

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                Elie de Montbrun est le premier Commandeur en Larzac au XIIe siècle et porte le titre de Maître en Rouergue (1150-1173), ce qui dénote la suprématie de la commanderie de Ste Eulalie dont il a la charge, dans la région.

      Sa devise " Semper Pius "  (Toujours Pieux )

      A sa prise de  fonction dans le Diocèse de Rodez, il fût présenté à Hugues Ier , Comte de Rodez et son fils Hugues le deuxième: futur Comte, avec qui il devint ami.

      Le 11 Décembre 1158, Raimond Béranger IV, Comte de Barcelone et Roi d'Argon donne à l'Ordre du Temple une vaste étendue de terrains où se trouve la ville de Sainte Eulalie par l'entremise du Maître en Rouergue: Elie de Montbrun.

Cependant, les donations les plus nombreuses proviennent de la noblesse laïque et ecclésiastique locale.

      Ainsi en 1159, tout le plateau du Larzac est donné à l'Ordre du Temple ainsi que le droit de construire des forteresses.

      En 1187, Le Comte Hugues II de Rodez octroie une charte de privilège qui confirme la seigneurie des templiers pour toutes leurs acquisitions sur leur terres, leurs exemptions de droits de leude (droit de péage en Languedoc), de taille et queste (impôt levé par le Comte Hugues II).

      Il autorise la fortification de leurs places fortes ainsi que la construction de n'importe quel bâtiment civil (On estime que c'est durant cette période que sont construits les 2 moulins à eau à St Eulalie, alimentés en eau par la source du Cernon que les Templiers ont réussi à exploiter. ). Idem pour Hugues: Evêque de Rodez pour les acquisitions des Templiers dans le cadre de son Diocèse.

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Ancre 6
Ancre 7

             Comtés
D'Armagnac et de Rodez

 Cécile de Rodez,           la  tenace
 Comtesse de Rodez

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Bernard VI,
le valeureux

Comte D'Armagnac

              Bernard VI d'Armagnac, est né en 1270,  fût Comte d'Armagnac et de Fezensac de 1285 à 1319 et Comte de Rodez de 1304 à 1319.

             Sa devise " Respiciunt in Omnibus "  ( Respect en toute chose ).

      Il était le fils de Géraud VI, Comte d'Armagnac, de Fezensac et vicomte de Fesensaguet et de Mathe de Moncade,  fille de Gaston VII de Moncade, Comte en partie de Bigorre, Vicomte de Béarn, d'OLoron, de Gabarret et de Marsan.

     En 1298, Lors d'une entrevue avec Henri II, Comte de Rodez , Vicomte de Carlat et de Creyssel, il fît la connaissance de sa fille, Cécile de Rodez, future héritière.

     Ils tombèrent amoureux et avec l'assentiment de leurs parents, se marièrent dans l'année. Ils eurent trois enfants.

     Bernard VI sert loyalement les Rois de France au cours de leurs guerres. En 1302, il se bat en Italie sous les ordres de Charles de Valois: Prince et frère du Roi Philippe IV le Bel. Par la suite, il participe à toutes les campagnes menées en Flandre par le Roi Philippe le Bel, puis son fils Louis X ( en 1303, 1304, 1313 et 1315).

     Il sert alors à la tête de détachements importants de l'armée royale. Il contribue notamment à la victoire de Mons-en-Puelle en date du 18 août 1304, avec quatre cents hommes d'armes et mille sergents à pied. 

     Sa valeur et sa fidélité sont telles qu'il est appelé à faire partie du conseil "étroit", créé en 1316 par le Roi de France et de Navarre: Philippe V.

              Cécile de Rodez, est née en 1275. Elle fût Comtesse de Rodez de 1304 à 1313.

      Sa devise " Semper Tenax " ( Toujours Tenace ).

      Elle était la fille d'Henri II, Comte de Rodez, Vicomte de Carlat et de Creyssel et de Mascarosse de Comminges: fille de Bernard IV de Comminges, Comte de Comminges et de Bigorre.

      A la mort d'Henri II en 1304, le comté passa par testament à sa fille Cécile de Rodez, mariée à Bernard VI, Comte d'Armagnac et ce, à condition qu'il reste toujours et invariablement uni au comté d'Armagnac.

     Malgré cela, elle dut lutter avec ténacité contre ses sœurs, pour pouvoir conserver le comté de Rodez.

     Son époux Bernard VI, Comte d'Armagnac, pris donc aussi, le titre de Comte de Rodez et changea de fait, son Blason.

Ancre 8

Frédéric de Carnoules
Le téméraire.
Chevalier Hospitalier

 

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           Frédéric de Carnoules, né en 1285 est issu d'une famille noble de la maison de Pontevès du Comté de Provence.

    Sa devise " Semper Paratus" ( Toujours Prêt ).

    A L'âge de 15ans il entre dans l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

    Il sert tout d'abord de 1305 à 1319, Foulques de Villaret, 25ième Grand Maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

    En 1306, le Chevalier Frédéric de Carnoules fait parti des 35 chevaliers Hospitaliers et 500 hommes de pied qui se lancent à l'attaque de l'île de Rhodes. Bataille dans laquelle il s'illustre par sa bravoure et sa ténacité.

    Il sert par la suite de 1319 à 1346, Hélion de Villeneuve, 26ième Grand Maître de l'Ordre.

    Il sert enfin de 1346 à 1353 Dieudonné de Gozon, 27ième Grand Maître de l'Ordre; qui suivant la légende, vainquit le Dragon ou Serpent de l'île de Rhodes.

    Le chevalier Frédéric participe en 1347, à l'assaut de l'île d'Imbros sous le commandement de Pierre Arnal de Peres Tortes: prieur de Catalogne qui assiège les Turcs, les force à se rendre et leurs brûle plus de 100 navires sur les 150 présents.

    Enfin en 1348, le Pape fût informé des négociations en cours avec les Turcs, mais refuse de signer le traité.

    Umur Bey, émir d'Aydin, assiégea donc Smyrne où se trouvaient Frédéric de Carnoules et d'autres chevaliers Hospitaliers. L'émir Turc perdit la vie durant un assaut, dès le début du siège. Les Turcs retournèrent chez eux.

     Frédéric de Carnoules, après cette victoire, rentra auprès de Dieudonné de Gozon et finis sa carrière en formant les jeunes chevaliers Hospitaliers au combat.

     Il se retira définitivement en 1353 à la mort du Grand Maître de l'Ordre et finis ses jours paisiblement dans sa ville: Carnoules. 

   

Ancre 9

Sainte Fleur de Beaulieu
Moniale, Ordre de Saint-Jean de Jérusalem

 

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       Sainte Fleur est née à Maurs en 1300, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant 9 enfants.

   Son père s'appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle.

Fleur fit profession à l'âge de 14ans.Elle subit les tentations mais y résista par le travail et la prière.

   Elle entra dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l'hôpital Beaulieu ( commune d'Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la langue de Provence.

Ses vertus et son humilité profonde la rendirent le modèle de ses compagnes .

   Elle fut valorisée de faveurs extraordinaires et surtout d'extases, lorsqu'elle recevait la sainte communion.

   Elle devint la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense, des Pervenche, des Anne-Aymone... de toutes celles et de tous ceux qui ont une fleur comme prénom et qui comme Sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.

   Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort, survenue le 13 juin 1347.

   13 ans plus tard, son corps fut levé de terre et exposé à la vénération des fidèles, par ordre de l'évêque de Cahors: Bertrand de Cardaillac.

Ancre 10

Guy II, le stratège
Comte de Lyon et de Forez

 

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               Guigues II, aussi nommé Guy, né en 1130 à Lyon est le fils de Guigues Ier de Forez, Comte de Lyon et de Forez. Sa mère était Sibille, Dame de Beaujeu.

       Il fut confié par son père à Louis VII, Roi de France, qui le prit sous sa protection et le fit élever à la cour. C'est là, qu'après une dure formation il fut adoubé Chevalier par le Roi de France lui même.

       Guy II devient Comte de Lyon et de Forez en 1137 en succédant à son père et régna sur ses comtés jusqu'en 1173 pour Lyon et 1206 pour Forez malgré une volonté de retraite monastique.

       En 1154, il fait construire deux commanderies de Templiers, une à Chazelles-sur-Lyon et l'autre à l'extérieure de Montbrison, près du Vizézy, dans l'actuel quartier Saint-Jean.

       En 1157, un conflit éclate entre le Comte Guillaume II de Nevers et le Comte Guy II de Lyon et de Forez. Celui-ci envahi le comté de Forez. Sa chevauchée tourne au désastre et il est fait prisonnier par le Comte Guy II.

       Guy II épouse Arnemonde, fille d'Amé de Savoie.

       En 1163, Guy II reçoit le Roi Louis VII chez lui.

       En 1167, il rend hommage lige au Roi de France pour ses fiefs de Montarcher, de Saint-Chamond, de la Tour et de Chamousset.

       Guy II est un excellent stratège. Il est conscient des détails concrets du terrain. Il équipe la montagne de Garnier, en faisant creuser le Béal qui draine et irrigue ces "alpages".

      Guy II participe à une croisade en Esclavonie de 1182 à 1184.

      En 1199, Guy II transmet le comté à son fils, Guy III, qui devient à son tour Comte de Lyon et de Forez, puis il se retire à l'abbaye de la Bénisson-Dieu, dont il était le fondateur.

      Malheureusement, son fils Guy III, meurt lors du siège de Saint-Jean d'Acre en 1204. 

Son petit-fils, Guy IV étant trop jeune, Guy II doit reprendre du service, il meurt en 1206.

       Il était réputé comme étant un grand stratège et pour sa vaillance au combat.

       Il meurt en 1206.

        

     

 

Hild, la combattante

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              Le prénom Hild est une variante de Hilda, issu du germanique "HILD" qui signifie "COMBAT".

        Elle est surnommée "SKJALDMOS" (en français: bouclier): terme en vieux norrois qui désigne une jeune guerrière armée d'un bouclier dans la mythologie Nordique.

        Le mythe des valkyries est fondé sur l'épopée des Skjaldmos et il n'est pas sans rappeler le mythe grec des amazones.

        Les valkyries ou walkyries dans la mythologie Nordique, sont des divinités qui servaient le Dieu Odin.

        Elles étaient revêtues d'une armure, volaient sur des chevaux ailés, dirigeant les batailles. Elles donnaient la mort parmi les guerriers et emmenaient l'âme des valeureux guerriers au Valhalla ( le grand palais d'Odin) où ces guerriers décédés devenaient des Einhorjar ( ceux qui constituent une armée). Quand ils ne se préparent pas à combattre lors de l'évènement du Ragnarök, les Valkyries leur portent de l'hydromel.

      Elles sont également les amantes de héros et autres mortels, elles sont décrites comme des filles de la royauté, accompagnées de corbeaux, cygnes et chevaux ailés. 

      Elles sont destinées à combattre au côté du Dieu Odin à la venue du Ragnarök!

     Hild, née en 1080 est la fille de la célèbre Valkyrie BRYNHILDR qui défia la volonté d'Odin et fût punie d'un sommeil magique et enfermée dans un mur de flammes que seul un homme qui ne connait pas la peur pourra traverser. Le héros Sigurd suce son doigt trempé dans le sang du Dragon Fàfnir qu'il vient de tuer, il peut alors traverser le mur de feu et réveiller Brynhildr.

     Ils vécurent une belle histoire d'amour d'où naquit Hild, qui suivit naturellement les traces de sa mère en devenant une redoutable Valkyrie.

      

 

Björn, Côtes de fer

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       Björn Lodbrok (Björn Jarnsioa en vieux norrois), né en l'an 840 est le fils du légendaire Ragnar Lodbrok et de sa femme Aslaug.

       Björn a trois frères: Ivar le Désossé, Hvitserk et Sigurd Oeil de Serpent. Ce sont sont de grands guerriers Vikings.

       Björn a fait plusieurs expéditions contre la Francie occidentale et l'Angleterre, jusqu'en mer Méditerranée, il laisse prêcher le Christianisme dans ses états.

    Il eu trois fils avec sa femme Gunnhild: Refil Björnsson, Erik Björnsson et Aslakr Björnsson.

       Avec la complicité du grand Chef Viking Hasting, il longe les côtes françaises, descend vers la Galice et franchit le détroit de Gibraltar en 859.

       Puis, il longe le Maroc et s'aventure jusqu'aux îles Baléares. Le sud de la Francie n'échappe plus aux Vikings. Il pille et saccage les villes de Narbonne et Nîmes, puis il remonte le Rhône en incendiant Valence, puis l'Isère où à Romans, terme de leur raid.

      Parti depuis leur camp de base de Camargue, il détruit la Collégiale Saint-Barnard.

      En 860, Björn et Hasting, s'emparent de la ville de Luna en Italie.

 Björn 1er devint ROI de Suède et  fonda la Dynastie de Munsö.

       Lors d'une bataille contre son demi-frère Ivar en 862, Björn fût blessé mortellement. 

Son fils Erik II, Björnsson lui succéda sur le trône.

        

      

Frère Thibert, l'altruiste
Chevalier Hospitalier

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            Frère Thibert est né le 16 juillet 1146 dans la ville d'Orange.

      Ces parents étaient de noble lignée. Son père était Chevalier: Capitaine de la garde personnelle de Bertrand 1er des Baux (1137-1181), Seigneur des Baux et Prince d'Orange. Sa mère une Dame respectée et réputée à la cours de Bertrand 1er, pour ses talents culinaires. 

      Depuis tout jeune, Thibert était fasciné par l'histoire biblique et l'église, mais aussi par l'art du combat et de la chevalerie que lui inculquait son père dont il était très fier.

      C'est tout naturellement qu'à l'âge de 16ans, en 1162, il rentra dans l'Ordre de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem, pour suivre la formation et devenir après plusieurs années de dur labeur : Chevalier de l'Ordre de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. 

      En 1190, il fut remarqué par Garnier de Naplouse, 10e Supérieur de l'Hospital de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem de (1190 à 1192). C'est sous son magistère que la maison cheftaine de l'Ordre est transférée de Tyr à Saint-Jean d'Acre.

     Garnier de Naplouse  demande au Frère Thibert de l'accompagner en Israël pour se rendre à la Commanderie de Saint-Jean D'acre. Ils embarquent à Marseille dans l'été 1190 pour Messine. Ils y arrivent le 23 septembre et y retrouvent Philippe Auguste (Roi de France) et Richard Cœur de Lion( Roi d'Angleterre), arrivés de Gênes depuis le 16 septembre.

      Un document daté du 8 octobre 1190 à Messine confirme la présence des deux Rois, du grand maître Hospitalier et des Templiers.

      Le 10 avril 1191, Garnier de Naplouse et Frère Thibert partent de Messine pour se rendre à la commanderie de Saint-Jean d'Acre. Sur le trajet, le 5 juin, ils attaquèrent et firent couler un bateau sarrasin qui allait ravitailler Saint-Jean d'Acre qui était assiégée.

      Le 08 juin ils arrivent à Saint-Jean d'Acre et y retrouvent le Roi de France qui conduisait le siège. Les assiégeants finirent par avoir le dessus. Sous les yeux impuissants de Saladin (Sultan d'Egypte et de Syrie de 1174 à 1193), les assiégés capitulèrent le 12 juillet 1191.

      Quand les Rois de France et d'Angleterre quittent les lieux, les 31 juillet et 22 août 1191, les templiers forment l'avant-garde, les chevaliers bretons et angevins le premier groupe, le deuxième groupe était composé par les croisés poitevins sous les ordres de Guy de Lusignan, le troisième par des Normands et des Anglais.

      Et enfin, l'arrière garde est assurée par les Hospitaliers dirigés par Garnier de Naplouse, 10ième supérieur de l'Ordre.

     C'est à cette occasion, qu'ayant prouvé sa valeur et sa loyauté, Frère Thibert fût nommé par Garnier Naplouse, responsable des Chevaliers Hospitaliers d'une des commanderie de la cité de Saint-Jean d'Acre, pour le remercier. 

      Frère Thibert fît honneur à l'Ordre de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem durant plus d'un an, puis, à la mort de Garnier de Naplouse en 1192, fût rappelé en France où il finit ses jours paisiblement.

      

 

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